mercredi 15 mai 2013

PAUPIERES INFERIEURES : CHIRURGIE OU INJECTIONS ?

l'acide hyaluronique
la chirurgie des paupières


Je vois régulièrement en consultation des patientes qui viennent parce qu’elles ont l’air fatigué du à un sillon ou un creux sous les paupières inférieures, et que leur entourage le leur fait remarquer alors qu’elles sont en pleine forme.
            La demande de ces patientes est alors celle d’une chirurgie pour diminuer les « poches » des paupières inférieures. Parfois même sur les conseils d’un médecin esthétique ou d’un dermatologue qui leur fait des injections pour les sillons naso géniens par exemple, et leur explique qu’on ne peut rien d’aire d’autre que de la chirurgie à ce niveau.
            En fait, le processus d’apparition de ces creux  ou sillons est lié à l’évolution naturelle du visage avec le temps ou lors des amaigrissements : les tissus (peau, muscle, graisse, ,os parfois) perdent de l’épaisseur. La zone en question se creuse donc, donnant l’impression que la paupière au dessus gonfle.
            La logique veut donc que pour corriger cet aspect, il faille apporter du volume là où il a disparu, plutôt que diminuer et retendre les paupières inférieures.
            Pour ce faire, on peut utiliser de l’acide hyaluronique. C’est un acte méticuleux qui requiert une légère anesthésie locale, qui permet d’obtenir un adoucissement des traits du visage en l’espace d’une courte séance d’injection comme le montrent les photos suivantes :

avant injections
















mardi 30 avril 2013

IMPLANT MAMMAIRES ET COQUE FIBREUSE: UN EXEMPLE

la pose d'implants mammaires
La ptose mammaire ( poitrine tombante)


Le phénomène de coque péri implantaire est connu par les patientes ayant déjà bénéficié de cette intervention, ainsi que par celles qui envisagent d’en bénéficier.
Cette complication survient dans 3 à 5% des cas. La survenue d’un hématome post opératoire peut la favoriser, mais elle peut également apparaître sans raison particulière. Elle peut parfois être source de douleurs. Elle est le plus souvent « inesthétique » dans la mesure où le sein n’a alors plus rien de naturel.
Cependant, peu d’images montrent à quoi cela ressemble. Je vous presente ici le cas d’une patiente opérée il y a 10 ans, présentant une coque rétractile d’un seul coté, sans qu’il y ait eu de facteur précis favorisant l’apparition de ce phénomène.

Sur les photos pré opératoires debout, on voit bien la différence d’aspect entre le sein droit à l’aspect naturel, et le sein gauche qui apparaît plus contracté et figé.












Avant l’intervention, en position allongée, on voit que cette différence est encore plus flagrante avec un implant apparaissant comme « posé » sur le thorax.





















L’intervention a consisté à retirer la coque avec l’implant à l’intérieur en un seul bloc. Cela permet de voir, une fois retiré l’ensemble coque- Implant dont on voit qu’il est plus « petit » et moins étalé que l’implant droit qui a été changé lui aussi. Une fois l’implant sorti de la coque rétractée, on voit qu’il persiste un plis et qu’il a du mal à reprendre toute sa surface initiale puisqu’il reste plus petit que celui qui était posé à droite.



L’enveloppe périprothétique est naturelle et constante autour de chaque implant : c’est une sorte de mise en quarantaine de l’implant qui reconnaît un corps étranger non dangereux ( comme il le fait avec un morceau de metal ou de verre qui entrerait dans le corps sans créer d’infection. Chez certaines patientes, cette enveloppe fibreuse va s’épaissir de façon trop importante en se rétractant, comprimant l’implant mammaire et donnant un aspect figé, rétracté et non naturel.

samedi 20 avril 2013

RIDES FACIALES: QUELLES OPTIONS POUR LES ATTENUER?

l'acide hyalruonique
la toxine botulique

RIDES FACIALES : TOXINE BOTULIQUE OU ACIDE HYALURONIQUE (A.H.A) ?

            Régulièrement, je vois en consultation des patientes consultant pour atténuer leurs rides ou sillons faciaux, et qui confondent acide hyaluronique et toxine botulique. Je vais donc essayer d’expliquer les différences et l’usage respectif.
                       
                        L’ACIDE HYALURONIQUE : c’est un composant naturel du corps humain, qui fait partie de la « famille » du collagène. Il est dégradé par une enzyme, la hyaluronidase, ce qui explique que son effet soit « temporaire » (c’est-à-dire en général environ 1 an).
            L’acide hyaluronique attire et retient l’eau. C’est pourquoi il est utilisé pour son effet volumateur : Il sera donc utilisé pour apporter du volume dans les zones où il en manque du fait de l’amaigrissement ou du relâchement cutané.
            Les principales localisations pour injecter l’acide hyaluronique sont :
                        -le sillon naso génien ( pli partant de l’aile du nez et descendant jusqu’à l’angle externe de la bouche, voire un peu plus bas)
                        - le volume des lèvres
                        - les plis verticaux des lèvres
                        - les plis d’amertumes (plis allant de l’angle des lèvres aux cotés du menton)
                        - les cernes et le pli entre la paupière inférieure et la joue

                        LA TOXINE BOTULIQUE : c’est une toxine sécrétée par une bactérie, clostridium botulinum, qui a pour principal effet de bloquer la transmission de l’influx nerveux entre le nerf et le muscle. Ainsi bloqué, le muscle ne peut plus se contracter. Hors les rides du haut du visage sont en grande partie liées à la contraction de certains muscles. C’est pourquoi, pour atténuer ces « rides » qui sont en fait plutôt des fronces, il convient de bloquer les muscles qui les font apparaître lors de leur contraction. Les zones concernées sont les suivantes :
- les rides du front
- la ride du lion. Située entre les sourcils, verticale, elle est liée à la contraction des sourcils
- les rides de la patte d’oie : rides en « rayon de soleil » à l’extrémité externe de l’œil

            De même que l’acide hyaluronique, l’effet de la toxine botulinique est limité dans le temps ; en effet, le nerf bloqué par la toxine va s’adapter et venir se « rebrancher » sur le muscle un peu plus loin, expliquant l’épuisement progressif de la toxine.

Dr V.Dalmonego   Roanne, le 20 avril 13

mercredi 10 avril 2013

LIPOASPIRATION ET VACANCES

la lipoaspiration




Lipoaspiration (Liposuccion) avant les vacances : quel timing ?

            Les beaux jours reviennent, et avec eux la perspective des vacances, des tenues estivales et des maillots de bain.
            Pourtant, vous ne voyez que ces zones de votre corps qui résistent à l’amaigrissement et viennent rompre l’harmonie et la féminité de votre silhouette et que vous envisagez de traiter par la lipoaspiration pour régler le problème définitivement avant de partir en vacances.

            Afin de ne pas être surprise ou déçue, il importe de connaître deux détails simples des suites opératoires de cette intervention :

                        - L’aspect définitif : après une lipoaspiration, il persiste un gonflement (oedème) variable d’une personne à l’autre qui va mettre environ 3 mois à disparaître en quasi-totalité (90% du résultat final au bout de 3 mois). Ce délai de 3 mois au niveau de la taille et du haut des cuisses peut augmenter jusqu’à 6 mois dans certains cas pour une lipoaspiration de la face interne des genoux.

                        - Eviter les pigmentations (marques colorées) définitives : Après votre intervention, il est fortement conseillé de protéger les cicatrices ainsi que les zones de la peau qui présentaient des ecchymoses (bleus) après l’intervention : en effet, si ces zones bronzaient dans les semaines ou mois suivant l’intervention, elles risquent de rester bronzées de façon définitives, et donc d’être plus visibles le reste de l’année lorsque vous n’êtes plus bronzées. Un moyen simple de prévention est l’application d’une crème de protection solaire indice 50 et + à appliquer toutes les deux heures lorsque vous vous trouvez en situation d’exposition au cours des mois suivant la lipoaspiration.

Dr V.Dalmonego   Roanne, le 10 Avril 13

lundi 8 avril 2013

Augmentation mammaire, reconstruction mammaire, malformations mammaires

http://chirurgien-esthetique-roanne.fr/


Le lipomodelage : nouvelle révolution de la chirurgie mammaire ?

Prendre la graisse là où elles en ont trop pour la réinjecter là où elles manquent de volume était depuis longtemps le rêve de beaucoup de femmes. C’est désormais une réalité !

Étudiée et expérimentée depuis des décennies, l ‘auto greffe graisseuse a été formalisée et systématisée il y a 15 ans par le Dr Coleman, en chirurgie reconstructrice d’abord (dépressions cutanées post traumatiques, cicatrices déprimées, greffes de peau mince) puis en chirurgie esthétique afin de restaurer les pertes de volume liées à l’age, principalement au niveau du visage et des mains.
Cette technique d’aspiration, traitement et réinjection des cellules graisseuses est désormais validée pour la chirurgie mammaire : augmentation, reconstruction après mastectomie totale, malformations (sein tubéreux, syndrome de poland), imperfections sur implants mammaires....
Le principe : le premier temps opératoire consiste à prélever par aspiration de la graisse dans des zones excédentaires (ventre, cuisses, hanches, genoux).  Le produit recueilli, mélange de cellules graisseuses, hématiques et sérum est traité de façon à conserver les cellules graisseuses seules. Celles ci sont  alors réinjectées dans la (les) zone(s) à traiter par des incisions de 1 à 2 mm de long, en sachant que, s’agissant d’une greffe, la volume définitif restant ne sera pas celui injecté : en résumé, pour 200 ml aspirés, environ 120 ml seront réinjectés après traitement, et environ 80 ml persisteront réellement  3 mois après l’intervention.

Avantages de ce mode d’intervention : risques hémorragiques inexistants, risques infectieux très faibles, douleurs post opératoires très faibles également, pas de risques de complications liées à un implant, acte réalisable en chirurgie ambulatoire ( entrée le matin, sortie le soir), amélioration de la trophicité cutanée des zones radiothérapées en cancérologie mammaire.

Inconvénients de cette méthode : tout le volume désiré ne peut être apporté en une seule fois dans la majorité des cas, nécessitant deux voire trois temps opératoires en augmentation mammaire, et plutôt 3 à 4 temps opératoires en reconstruction mammaire.

De plus, selon les recommandations actuelles de la société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, cette technique ne devrait, pour l’instant, pas être utilisée après l’age de 35 ans en augmentation mammaire, et réservée aux mastectomies totales ( et non partielles) en reconstruction mammaire. Ces réserves liées à un manque de recul (et donc au principe de précaution) devraient être amenées à se modifier dans la mesure où différentes études semblent  indiquer un effet protecteur plutôt que majorant vis-à-vis du risque de cancer du sein, de la graisse apportée lors de l’emploi de cette technique.
Il est désormais possible de bénéficier de cette technique à Roanne.

Dr V.Dalmonego   Roanne, le 08 Avril 13