la toxine botulique
RIDES
FACIALES : TOXINE BOTULIQUE OU ACIDE HYALURONIQUE (A.H.A) ?
Régulièrement,
je vois en consultation des patientes consultant pour atténuer leurs rides ou
sillons faciaux, et qui confondent acide hyaluronique et toxine botulique. Je
vais donc essayer d’expliquer les différences et l’usage respectif.
L’ACIDE HYALURONIQUE : c’est un composant
naturel du corps humain, qui fait partie de la « famille » du
collagène. Il est dégradé par une enzyme, la hyaluronidase, ce qui explique que
son effet soit « temporaire » (c’est-à-dire en général environ 1 an).
L’acide
hyaluronique attire et retient l’eau. C’est pourquoi il est utilisé pour son
effet volumateur : Il sera donc utilisé pour apporter du volume dans les
zones où il en manque du fait de l’amaigrissement ou du relâchement cutané.
Les
principales localisations pour injecter l’acide hyaluronique sont :
-le
sillon naso génien ( pli partant de l’aile
du nez et descendant jusqu’à l’angle externe de la bouche, voire un peu plus
bas)
-
le volume des lèvres
-
les plis verticaux des lèvres
-
les plis d’amertumes (plis allant de l’angle
des lèvres aux cotés du menton)
-
les cernes et le pli entre la paupière
inférieure et la joue
LA
TOXINE BOTULIQUE : c’est une toxine
sécrétée par une bactérie, clostridium botulinum, qui a pour principal effet de
bloquer la transmission de l’influx nerveux entre le nerf et le muscle. Ainsi
bloqué, le muscle ne peut plus se contracter. Hors les rides du haut du visage
sont en grande partie liées à la contraction de certains muscles. C’est
pourquoi, pour atténuer ces « rides » qui sont en fait plutôt des
fronces, il convient de bloquer les muscles qui les font apparaître lors de
leur contraction. Les zones concernées sont les suivantes :
- les rides du front
- la ride du lion. Située entre les sourcils,
verticale, elle est liée à la contraction des sourcils
- les rides de la patte d’oie : rides en
« rayon de soleil » à l’extrémité externe de l’œil
De
même que l’acide hyaluronique, l’effet de la toxine botulinique est limité dans
le temps ; en effet, le nerf bloqué par la toxine va s’adapter et venir se
« rebrancher » sur le muscle un peu plus loin, expliquant
l’épuisement progressif de la toxine.
Dr V.Dalmonego Roanne, le 20 avril 13
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